La vie quercynoise n°3800 du jeudi 13 septembre 2018

Jean-Jacques Arendt de Cahors a décroché une médaille d’or lors du 5e championnat de France de parachutisme ascensionnel dans la catégorie vétérans.
MARIE-FRANÇOISE PLAGÈS
Dernièrement le Centre École de Parachutisme (CEP) de Cahors a brillé lors de deux compétitions : Jean-Jacques (dit Jimmy) Arendt qui a décroché une médaille d’or lors du 5e championnat de France de parachutisme ascensionnel dans la catégorie vétérans, et le tandem Handifly Hayri Simsek et Philippe Matonnier qui ont remporté une médaille de bronze pour les 61e championnats de France de parachutisme (voir LVQ n° 3796). Le CEP de Cahors, qui comprend de nombreux licenciés accros aux sensations fortes et au vent de liberté que procure le parachutisme, est une école qui se donne les moyens de développer tout ce qui peut se faire dans le parachutisme. C’est une des raisons qui motive Jimmy Arendt à venir s’entraîner sur le tarmac cadurcien pour les deux disciplines qu’il pratique : le parachutisme et le parachutisme ascensionnel.
Depuis 30 ans
Ancien policier à la retraite, il se souvient : « j’ai débuté le parachutisme avion il y a 30 ans dans le centre école de Royan. J’ai poursuivi ma progression à Corbas près de Lyon. En arrivant dans l’Aveyron dans les années 2000, le centre le plus proche pour pratiquer ma discipline était le centre école de parachutisme de Cahors. C’est un centre très accueillant où j’ai pu poursuive mes entraînements sur ma discipline qui est la précision d’atterrissage, la plus vieille discipline du parachutisme sportif ».
De janvier à fin novembre, il vient régulièrement au CEP de Cahors, à raison de deux à trois fois par semaine, pour continuer à pratiquer ce sport. En 2003, lors des championnats de France, il découvre le parachutisme ascensionnel. Jimmy Arendt se rappelle : « depuis cette époque, je pratique les deux disciplines qui sont complémentaires avec le même objectif, être toujours plus précis et régulier ». D’ailleurs ses maîtres mots sont régularité et travail sur les performances. Même s’il a déjà remporté des victoires dans le passé, aujourd’hui, cette médaille, il la savoure. C’est sa première victoire en championnat de France. Et comme il le souligne « un joli cadeau pour mes 3 fois 20 ans ».
Zoom sur le parachutisme ascensionnel
Le milieu du parachutisme comporte de nombreuses disciplines (précision atterrissage, voile contact, pilotage sous voile, ascensionnel, freefly, voltige, tandem handifly…). Néophyte, pas familiarisé avec ce sport, Jimmy Arendt présente ainsi sa discipline : « contrairement en saut d’avion, dans cette pratique, vous décollez du sol grâce à un treuil à moteur thermique ou bien une voiture équipée pour vous tracter. Vous avez besoin d’un câble d’une longueur minimum de 400 mètres et d’une piste en herbe ou autre qui va être utilisée pour le décollage. La voile parachute est donc ouverte et maintenue par 2 personnes appelées ouvreurs. Ils ont pour rôle de maintenir la voile en configuration de vol et décollage. Un V de traction fixé au harnais raccorde le câble au parachutiste qui le largue à l’aide d’une poignée de libération lorsque la hauteur voulue est atteinte. Une personne nommée directeur de vol donne par radio les directives de décollage. Après quelque pas en trottinant, votre voile décolle comme le fait un avion. Après avoir libérer le câble, le pilote sous sa voile peut effectuer son vol dans les meilleures conditions afin de s’approcher au mieux de sa cible et venir atterrir avec le plus de précision possible ».
- Découvrez le parachutisme et les nombreuses activités du CEP de Cahors, rendez-vous sur : www.parachutisme.com.