
L’institut Ergapolis, Enédis et la ville de Cahors sont partenaires d’un grand projet pour
repenser à l’aménagement urbain de la rue du Château du Roi. L’institut Ergapolis, basé à Paris, principal porteur du projet, avec ses 8 ans d’existence, est spécialisé au niveau de la recherche et du développement dans le management de projeturbain. Au Chai, mardi 24 octobre, entourés d’une vingtaine d’étudiants, composants trois équipes, Estelle Forget (fondatrice Ergapolis), Michel Fanni (directeur pédagogique), Fanny Albrieux (chargée de projet), M. Boucquillon (Enédis), et M. Simon (adjoint au maire), se rencontraient pour présenter les différentes phases du projet Ergastorm. C’est une première au niveau national, puisque l’institut rayonnant habituellement autour de la région parisienne et en Normandie, se délocalise pour venir dans le Lot. Estelle Forget, explique « lancée ce mardi 24 octobre, la démarche Ergastorm veut instituer une synergie pluridisciplinaire. L’idée principale : créer des équipes d’étudiants, issus de diverses spécialisations (architectes, ingénieurs, urbanistes, économistes, paysagistes, sociologues, communicants) qui se destinent à la conception des territoires. Un point essentiel est d’ouvrir à la transversalité, créer des réseaux, innover, amener aux villes, aux territoires à s’ouvrir à d’autres propositions. En visitant la ville ce matin, les étudiants ont remarqué le dynamisme et l’énergie de la ville de Cahors. Avec le projet engagé ils ont la responsabilité d’amener des idées nouvelles ». M. Simon, en charge de l’urbanisme sur Cahors, rajoutait « pourquoi avoir choisi la rue du Château du roi ? Il y a une volonté politique de la reconquête de la ville, de valoriser le patrimoine et le bâtit médiéval caractéristique de ce lieu. Les étudiants seront certainement des partenaires constructifs ».
Ergastorm à Cahors
Cette 8e édition sous forme de concours Ergapolis est prévue dans un format d’ateliers participatifs qui se déroulera sur deux sessions en octobre et en janvier. Trois équipes d’étudiants d’horizons très divers ont déjà avancé quelques idées. Une équipe étant principalement axée sur le bâtiment et l’optimisation énergétique des futurs logements, tend vers une priorité : intégrer le défi énergétique dans le patrimoine. Une étudiante
souligne « on souhaite faire un logement type qui pourrait s’exporter dans d’autres
villes ». La 2e équipe a en charge de travailler sur deux problématiques : « la captation des flux » et « comment ramener les gens sur cette rue », « Nous devrons travailler sur la spécificité territoriale à valoriser, analyser la population, pour comprendre quelle vie existe dans cette rue, voir s’il est possible d’en faire un tiers lieu » précise un étudiant responsable de l’équipe. Et la 3e équipe est axée sur l’éco-construction, le développement durable et l’espace enfance-jeunesse. Ergapolis fédère des jeunes
d’écoles et d’universités qui sont mis en situation d’entrepreneur, en équipe pluridisciplinaire et qui répondent à une expression de besoin des villes. Les solutions
proposées sont le fruit d’une analyse fine des territoires et d’une concertation avec les
usagers et habitants. Le rendez-vous est pris en janvier 2018 pour découvrir le bilan
des analyses et propositions que ces équipes d’étudiants avanceront.
PLAGÈS MARIE-FRANÇOISE