
La vie quercynoise n° 3780 du jeudi 26 avril 2018
Différents syndicats se rassemblaient à Cahors en écho à la mobilisation générale.
La CGT, l’Union Syndicale Solidaires, le FSU se retrouvaient jeudi 19 avril, dans l’après-midi, sur la place Frédéric Mitterand, pour un rassemblement qui fait écho à la mobilisation nationale. Mouvement qui souhaite réunir les différents remous sociaux qui secouent le pays sur plusieurs revendications. L’envie de reconnaissance, d’être écouté, entendu et surtout de mettre à mal la politique réformiste de Macron était palpable parmi les 200 manifestants présents. Serge Laybros, du PCF, se satisfaisait « du pourcentage de mobilisation au plan national. De nouvelles corporations rejoignent le mouvement. Ce sont les prémices d’un mouvement plus large qui va permettre de faire plier Macron. Le 1er mai, trois manifestations sont prévues à Cahors, Figeac et Biars-sur-Cère ». Quant à Jérôme Delmas, président de la CGT, il le dit haut et fort « Les principales revendications portent toujours sur les mêmes points. Sauf qu’aujourd’hui c’est une journée interprofessionnelle. Ça veut dire que dans le privé, nous nous mobilisons sur les conditions de travail, sur le salaire, sur la reconnaissance des qualifications. Et la mobilisation se fait côté fonction publique par rapport au statut qui est attaqué à travers celui des cheminots mais pas seulement. Le secteur de la santé nous y sommes sensibles notamment : sur les conditions de travail dans les Ephad, où il y a aussi une dégradation notoire qui est vécue par le personnel des Epahd depuis des années, qui ne cesse de se dégrader. De plus le budget de la santé ne permet pas de pallier à ces manques. Aujourd’hui encore il y a des suppressions de postes dans la fonction publique hospitalière avec une dégradation des soins. On est contre toute la politique d’austérité menée par Macron et ses prédécesseurs. C’est contre tout ça qu’aujourd’hui on a décidé de se rassembler et de manifester : pour le pouvoir d’achat des retraités, mais aussi des salariés, et l’amélioration des services publics pour tous les usagers et les citoyens, et surtout dans les milieux ruraux comme ici ».
MARIE-FRANÇOISE PLAGÈS