La vie quercynoise n°3819 du jeudi 24 janvier 2019

Ah le magnifique point de vue depuis l’église sur la vallée de la Lupte, sur le pech d’Antignac, une église majestueuse entourée d’une bande enherbée avec un coin pique-nique. Une vue imprenable. Voilà l’image idyllique d’une carte postale mais attention à vos pas, si vous admirez le paysage sans prendre gare où vous mettez les pieds. Dans la feuille paroissiale du dimanche 20 janvier, parmi les annonces des offices pour les semaines à venir et le portrait de Saint-François de Sales, saint patron des journalistes, s’est glissé un petit billet d’humeur dont la lecture ne s’adresse pas seulement qu’aux paroissiens mais à tous les détenteurs de nos chers toutous : « Place des étrons… C’est ainsi qu’on pourrait désormais dénommer le tour de l’église de Castelnau (devant, sur le côté et derrière jusqu’au presbytère). Marcher sans risque demande une acuité visuelle de tous les instants. Il paraît que mettre le pied gauche dedans porte bonheur : c’est tout ce qu’on peu souhaiter en de début d’année ! Et bien au-delà : même sous les couverts, il devient dangereux de se risquer à la nuit tombante ou au petit matin… Merde, alors ! Faut-il rappeler qu’on n’a pas le droit de laisser divaguer son chien sur la voie publique (y compris les espaces verts). Un chien doit être tenu en laisse. La mairie l’a rappelé l’année dernière… La commune a mis des distributeurs de sacs à disposition, encore faut-il les utiliser ! Chacun râle dans son coin, et personne ne fait rien. Mais, qu’est-ce qu’une société où des individus utilisent l’espace public en pensant qu’ils sont seuls au monde, sans le moindre respect pour autrui ? ». À bon entendeur…