La Vie Quercynoise n°3748 du jeudi 14 septembre 2017

Les nouveautés pour la rentrée 2017 à l’école de musique du Quercy Blanc.L’école de musique Tint’âme’art, couvre un large territoire, avec 2 communautés de communes, allant de Montcuq, Castelnau Montratier / Sainte Alauzie, Lalbenque et Limogne. Démarrée en 2000 à Castelnau, elle n’a cessé de s’agrandir et de rayonner à travers les territoires du Quercy : 15 disciplines sont enseignées en cours particuliers ou en atelier, elle compte 220 élèves représentant tous les niveaux débutants, avancés ou confirmés. Rencontre avec Eddy Choiral, responsable pédagogique.
En cours d’année 2016, vous avez eu la charge de responsable pédagogique, quelles sont vos impressions, votre bilan pour cette rentrée 2017 à l’école de musique ?
C’est intéressant d’avoir un large territoire mais parfois la difficulté réside dans les déplacements avec un rayonnement de 77 km, même si la richesse tient au fait que sur les 4 sites bien distincts nous ne trouvons pas le même public. Les projets sont de ce fait différents. Une autre problématique, pour l’école de musique, c’est l’obligation d’avoir plus de moyens : matériel, fourniture et instruments de musique pour chaque lieu. Ensuite, des professeurs vont enseigner sur 1 ou 2 sites mais jamais les 4. Cela tend vers un travail plus en commun entre les quatre villes et les professeurs. Ce travail interdisciplinaire et intersite continue d’être développé cette année. Il y a des points vraiment encourageants. Pour exemple des projets fondateurs en faisant tourner la fête de fin d’année de l’école sur chaque commune où tous les élèves participent.
Déjà vous avez montré que vous vous associez à l’Adda pour des projets de territoire, qu’en est-il aujourd’hui ?
Avec l’Adda, nous avons monté des projets musicaux en incluant aussi la section danse. Il y a eu l’an dernier un projet avec les médiathèques sur Montcuq, un autre projet avec l’association Champ de Gestes. Auparavant l’école de musique ne participait pas à ce genre de projet et maintenant j’insiste beaucoup pour que ces projets soient reconduits. La raison est que je pense que c’est intéressant mais cela nous oblige à travailler en commun avec d’autres. Et l’Adda est là pour ça, pour mutualiser, avoir des moyens supplémentaires avec de la danse, de la musique, du cirque, du cinéma… Ce n’est pas toujours évident car les fonds sont difficiles à trouver mais l’idée c’est de pouvoir proposer, à un élève qui intègre l’école de musique en dehors de sa leçon d’instrument, d’autres possibilités de découverte de la musique. À nous de lui donner l’envie d’apprendre, de susciter sa curiosité.