Actu Lot – La vie quercynoise n°3949 du jeudi 22 juillet 2021
© Marie-Françoise Plagès
Dans le cadre de la loi climat, la sénatrice du Lot, a rédigé un amendement qui vient d’être adopté. Prochainement il doit passer en commission paritaire.

Porté par la sénatrice du Lot, Angèle Préville, un amendement vient d’être adopté au sénat. Il passera bientôt en commission paritaire. Une première avancée.
« Je ne lâche rien. La pollution par les microfibres est aujourd’hui insidieuse, globalisé et inquiétante. Je veux que les choses avancent sur le problème plastique » Angèle Prévillesénatrice du Lot
Elle se bat depuis plusieurs mois afin de proposer des solutions contre la pollution plastique. En juin, un de ses amendements a été adopté. Il doit passer en commission paritaire prochainement. C’est un premier pas dont elle se félicite.
Les matières polaires
Cet amendement concerne un étiquetage qui devrait informer les consommateurs sur la teneur en microfibres des textiles.
« Les microfibres envahissent notre quotidien. La consommation en textile en près de 15 ans a augmenté de 40 % avec l’émergence de nouveaux textiles à base de plastique recyclé à des prix défiants toute concurrence incitant ainsi à toujours consommer plus. J’ai obtenu que toute publicité sur ces textiles doit être assortie d’encart sensibilisant les personnes sur la pollution des microfibres. Cette pollution est insidieuse car invisible à l’œil nu. Mais elle pollue notre air, l’eau, les machines à laver… C’est une pollution nouvelle qui s’insinue partout dans notre environnement. De plus il existe peu d’études sur les conséquences à venir. Des carottages sur le Mont Everest, en Arctique, au pic du midi montrent la présence de microfibres. C’est grave ! Ce phénomène de pollution est récent. Le retour à des textiles naturels (chanvre, lin, coton…) serait bien plus vertueux. La petite mention qui est demandée par rapport à la publicité est une petite avancée par rapport au phénomène réel. Tout le monde n’est pas au fait de cette pollution invisible et de son impact sur la santé, la biodiversité, la micro faune... Cette mention qui sera rajoutée n’est pas punitive, ni coercitive mais tente bien de sensibiliser et d’informer les consommateurs. Tout le monde doit pouvoir accéder à plus de connaissance en ce domaine »
Angèle Préville, sénatrice du Lot.
argumente avec force de conviction la sénatrice qui souhaite que la plupart des consommateurs soient attentifs à ce nouveau fléau environnemental.
MARIE-FRANÇOISE PLAGÈS